dimanche 23 septembre 2012

Don de soi?

Don du sang, plasma, plaquettes, moelle osseuse, d'organes

Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler des dons! Un petit geste pour nous mais un grand geste pour les malades!
On en entend beaucoup parler, il y a des campagnes de pubs mais d'après les chiffres, peu de donneurs... Je trouve ça regrettable. Si l'on est en bonne santé, que toutes les conditions sont réunies, il ne faut pas hésiter à aller donner un peu de son temps et de soi pour "sauver" des vies.  J'espère que les infos qui suivent vont vous donner envie de poursuivre vos dons ou d'y aller si vous n'avez jamais osé franchir le pas. En aucun cas, il ne faut pas avoir peur et il ne faut pas hésiter à rencontrer le personnel médical pour se rassurer et poser toutes les questions qui peuvent nous passer par la tête!
Je vais vous parler de mon expérience : j'ai été sensibilisée dès le lycée où j'ai effectué mon premier don du sang. J'avoue que je n'en garde pas un super souvenir mais cela ne m'a pas empêché d'y retourner encore et toujours. Depuis, plus de 10 ans, je ne donne plus mon sang mais mes plaquettes à la demande de l'EFS (Etablissement Français du sang) dont je dépend. J'aime beaucoup y aller car j'ai l'impression de me sentir utile! Et puis je me dis que si j'étais à la place d'un malade, j'aimerai que tous ces inconnus viennent donner leur sang, plaquettes... pour m'aider à me soigner. Le personnel de l'EFS est top! Bon accueil, infirmières super pros et gentilles et donneurs sympas! J'ai des personnes de mon entourage qui ont été touchées par des saloperies de maladies. Les dons ont permis d'en sauver certaines...
Depuis que je suis majeure, j'ai également ma carte de donneurs d'organes et tous mes proches et amis sont au courant de ma décision!
Il y a 2 ans, j'ai décidé d'aller plus loin et je suis désormais inscrite sur la liste des donneurs de moelle osseuse. Peut-être que l'on ne m'appelera jamais mais peut-être que ça arrivera et je serai prête!


  

Je vais vous donner un peu plus d'infos en espérant informer et pourquoi pas vous donner envie!
 
Une fois arrivé sur la collecte, et après avoir été accueilli par une secrétaire de l’EFS qui enregistre son inscription, le candidat au don remplit un questionnaire pré-don. Puis il est reçu par un médecin pour un entretien confidentiel, qui s’assure que le don ne présente pas de risque ni pour lui ni pour le receveur. Déclaré apte, le donneur signe alors une fiche qui matérialise son consentement, contresignée par le médecin.
Il est ensuite accueilli par une infirmière qui prélève les tubes échantillons qui serviront aux analyses. Le prélèvement peut alors commencer, pour une durée moyenne de dix minutes.
Une collation est ensuite offerte. Après un don de sang, il est important de se restaurer et de s’hydrater. Ce temps de convivialité permet à l’équipe de collecte de garder un œil sur le donneur : selon les organismes, un don de sang peut parfois affaiblir ! Il est d’ailleurs conseillé de ne pas pratiquer d’effort violent dans les heures qui suivent.

Le don du sang dit "total"
Le don de sang dit "total" est le don le plus courant. Après le prélèvement, les trois principaux composants sanguins - plaquettes, plasma et globules rouges - sont séparés.
Pour donner son sang, il faut être majeur et avoir entre 18 et 70 ans. Le don dure en moyenne 10 minutes.
On prélève entre 400 et 500 ml de sang, en fonction du volume sanguin du donneur. Une femme peut donner son sang 4 fois par an, un homme 6 fois, en respectant un délai d’au moins 8 semaines entre chaque don. Les donneurs de groupe O, dits « donneurs universels », sont particulièrement recherchés car leur sang peut être transfusé à un très grand nombre de patients.

Toutes les précautions sont prises pour garantir la sécurité du donneur. Le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant, et une personne en bonne santé récupère rapidement le volume sanguin ou plasmatique prélevé. Cependant, certaines personnes peuvent ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s'agit le plus souvent d'une réaction de l'organisme appelée "malaise vagal". Il est important de boire avant le don, puis après le don afin d'aider l'organisme à récupérer rapidement. L'entretien avant le don vérifie votre état de santé car les personnes ayant des maladies cardiovasculaires ne doivent pas donner leur sang. Avant un don par aphérèse, un document d'information spécifique vous est remis vous informant des risques, même les plus rares, liés au prélèvement.

Le don de plasma
Les polytraumatisés (chirurgie dans les accidents graves), les grands brûlés, les hémophiles, les patients souffrant de troubles  immunitaires graves, ont besoin de plasma. Celui-ci leur est délivré soit par transfusion, soit sous la forme de médicaments.
Pour donner son plasma, il fait être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.Le don dure en moyenne 45 minutes. Le procédé est similaire au don de plaquettes. On prélève jusqu’'à 750 ml de plasma au donneur, puis on lui restitue ses autres composants (globules rouges et plaquettes). Les dons de plasma des donneurs du groupe AB, donneur de plasma universel, et du groupe B, sont particulièrement recherchés.
On peut donner son plasma toutes les 2 semaines, dans une limite de 24 fois par an.
Toutes les précautions sont prises pour garantir la sécurité du donneur. Le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant, et une personne en bonne santé récupère rapidement le volume sanguin ou plasmatique prélevé. Cependant, certaines personnes peuvent ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s'agit le plus souvent d'une réaction de l'organisme appelée "malaise vagal". Il est important de boire avant le don, puis après le don afin d'aider l'organisme à récupérer rapidement. L'entretien avant le don vérifie votre état de santé car les personnes ayant des maladies cardiovasculaires ne doivent pas donner leur sang. Avant un don par aphérèse, un document d'information spécifique vous est remis vous informant des risques, même les plus rares, liés au prélèvement.

Le don de plaquettes
Lorsque la maladie (leucémie, aplasie médullaire) ou les traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) empêchent la fabrication de cellules sanguines par la moelle osseuse, le malade est dit en aplasie. La transfusion régulière de plaquettes permet alors d’'éviter les risques d’'hémorragies mettant en jeu la vie des malades. Pour donner ses plaquettes, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans. Le don dure en moyenne 1h30.
On peut donner ses plaquettes jusqu'’à 12 fois par an, en respectant un intervalle d’'au moins 4 semaines.

Le don de moelle osseusse
La moelle osseuse, comme son nom l’indique, se trouve dans les os, et non dans la moelle épinière comme on le croit souvent. Elle renferme les cellules (appelées cellules souches hématopoïétiques, ou CSH) qui donnent naissance aux cellules du sang. C’est grâce à ces précieuses cellules que peuvent être traitées certaines maladies cancéreuses, en particulier les leucémies.
Un candidat au don de moelle osseuse est d’abord reçu dans un centre d'’accueil, pour un entretien médical et un typage HLA (réalisé au moyen d’une simple prise de sang), examen qui consiste à identifier ses antigènes. Seront ensuite effectués des examens biologiques afin de vérifier son aptitude au don de moelle osseuse. Ceux-ci validés, il est inscrit au Registre national des donneurs de moelle osseuse, géré par l'’Agence de la biomédecine (ABM)
Il est aussi possible qu’il ne soit jamais recontacté : en effet, les probabilités pour que sa moelle s’avère compatible sont d'’une chance sur …un million. Le prélèvement peut se faire de deux façons : par prélèvement direct de moelle osseuse, sous anesthésie générale ou par prélèvement sanguin par aphérèse, après avoir pris un traitement favorisant la migration des CSH dans le sang. Toutes les infos sur www.dondemoelleosseuse.fr.


Le don d'organes
Il est possible de demander une carte de donneurs et surtout il est essentiel d'en parler à ses proches afin qu'ils connaissent votre décision.
Les organes pour lesquels les besoins sont les plus importants sont (malades ayant eu besoin d’une greffe d’organes en 2011)…

  • Le rein : 12 320
  • Le foie : 2 462
  • Le cœur : 798 (dont 39 ayant eu besoin d’une double greffe coeur+poumon)
  • Le poumon : 489
  • Le pancréas : 240
On prélève également souvent les cornées, et parfois des parties de l’intestin ou des tissus comme des os, des artères, des tendons... Les yeux ne sont jamais prélevés à des fins de greffe.
Les éléments du corps qui, une fois prélevés, peuvent modifier l’aspect du défunt sont remplacés par des éléments artificiels : de fines lentilles à la surface des yeux pour remplacer les cornées, des prothèses en matériaux synthétiques pour les os. Ainsi, le corps rendu aux familles ne porte pas de cicatrices apparentes des prélèvements, seulement des pansements.
Le registre national des refus liste toutes les personnes qui ont souhaité laisser une trace légale de leur opposition à toute forme de prélèvement d’'organes ou de tissus après leur décès.
On peut s’y inscrire dès l’âge de 13 ans : il suffit de télécharger et d’imprimer le formulaire proposé sur cette page, puis de l’envoyer à l’adresse indiquée en joignant la copie d’une pièce d’identité officielle (carte d’identité, permis de conduire, titre de séjour, passeport…).
Quand une équipe médicale fait face à un donneur d'’organes potentiel, elle consulte systématiquement et obligatoirement ce registre et elle arrête immédiatement les démarches de prélèvement si son nom apparaît.
S’inscrire sur le registre national des refus n’est pas obligatoire, mais c’est une assurance que sa volonté sera respectée.

Donner certains organes seulement : si vous avez des réticences à ce que certains organes ou tissus soient prélevés, il suffit simplement de le préciser à vos proches. Ils pourront témoigner auprès des médecins de l'hôpital et votre choix sera respecté. Ainsi, seuls les organes que vous souhaitez donner, seront prélevés.

 

 

Toutes les infos ont été trouvées sur les sites suivants : www.dondusang.net et www.dondorganes.fr

6 commentaires:

  1. Je ne souhaite pas donner mes organes, mon sang oui, pourquoi pas, mais pas mes organes... Je crois que cette décision vient du rapport que chaque personne entretient avec le monde et avec la mort et ce rapport que j'ai ne me permet pas d'accepter de donner mes organes... Il n'y a aucune sacralisation du corps là-dedans, c'est juste que moi je me sens incapable d'accepter qu'on me prenne mes organes... Je respecte le fait que des gens disent oui, je trouve ça bien d'accepter mais moi j'en suis incapable...

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    1. C'est ton choix. Peut-être qu'il évoluera dans quelques années...

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  2. je suis très touchée par ton article. je reçois des traitements d,immunoglobulines et j,ai appris que dans la petite bouteille qu'ils m,injectent il y a le produit de 1000 donneurs! ça m,impressionne à chaque fois. et autour de moi à l'hopital il y a des gens qui reçoivent d,autres traitements tous grâce à des donneurs.C,est admirable! merci de ce don de toi qui permet à tant de monde de vivre. Ici au Québec le don d'organes est très populaire on a une étiquette auto collante derrière le permis de conduire et on n,a qu'à le signer pour le don d'organes. encore merci et bravo!

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    1. C'est super cet autocollant! Dommage que l'on n'ait pas ça en France!

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  3. Super billet :) effectivement si notre sang ou nos organes peuvent sauver des vies, il faut le faire :) je pense que je vais donner mon sang d'ici peu, je ne l'ai encore jamais fait :) merci et bonne journée!

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